Discours prononcé à l’occasion des 50 ans du Centre protestant de vacances (30 septembre 2016)
C’est avec une émotion particulière que je prends la parole devant vous, à l’occasion des 50 ans du Centre protestant de vacances (CPV). Il m’arrive en effet, de par mes fonctions politiques, de prononcer des discours sur des sujets qui me sont plus ou moins familiers, lors de cérémonies plus ou moins protocolaires et au milieu d’assemblées qui me sont plus ou moins étrangères.
Rien de cela aujourd’hui ! Puisque cette importante célébration, qui marque les 50 ans du CPV, me rappelle à des moments qui ont, en quelques sortes, forgé une grande partie de mon existence.
C’est en effet au sein du CPV que j’ai, pour la première fois de ma vie, eu l’occasion de me frotter au monde fascinant de l’animation, en tant que moniteur de camp, dans en février 1989.
Une vocation née au CPV
Cette expérience m’a marqué et a été, je crois, déterminante dans ma vocation d’éducateur et de travailleur social, que je suis devenu par la suite. Et, bien sûr, dans mon parcours politique qui a toujours été orienté vers la cohésion sociale, l’aide aux plus démunis et au mieux vivre-ensemble.
Il y a de cela 50 ans, le CPV s’est créé pour offrir à la jeunesse de notre canton la possibilité de vivre des loisirs et des vacances, dans un environnement protégé et sain, sans distinction d’origine, de couleur de peau ou de classe sociale.
Pionnier dans ce domaine, le CPV a inspiré nombre d’autres structures qui, au fil des ans, lui ont emboîté le pas dans ce domaine. Une histoire riche, vivante, qui se concrétise aujourd’hui par un demi-siècle d’existence en pleine forme et en pleine santé.
Quel chemin parcouru, depuis les premiers camps, jusqu’à l’infrastructure que représente, en 2016, le CPV avec ses 110 séjours par an suivis par plus de 2000 jeunes. Depuis 50 ans, c’est 65000 enfants qui ont pu bénéficier des activités du CPV.
Originalité et professionnalisme
Le CPV a ceci de formidable qu’il allie l’originalité des destinations et des thématiques proposées au professionnalisme reconnu de ses organisateurs et accompagnants. Mes souvenirs me ramènent au temps lointain où, moniteur, j’ai été stupéfait par le souci contant d’éthique, le sérieux de l’encadrement et le soin quotidien passé à soigner les moindres détails pour qu’un séjour soit réussi et que le sourire illumine pour longtemps le visage des jeunes !
Le CPV est non seulement une marque de fabrique, mais également un modèle pour quiconque s’est déjà frotté aux contraintes et aux risques de l’organisation d’un camp de vacances. A 50 ans, le CPV n’a pas pris une seule ride.
Bien entendu, dans tout ce que le CPV réalise avec brio, je retiendrai toujours pour ma part son rôle social et son souci constant d’offrir aux plus démunis et aux familles les plus précarisées, à leurs enfants de vraies vacances et des séjours inoubliables, dont les souvenirs peupleront leur mémoire.
Surtout, ces séjours, loin des contingences parfois difficiles de leurs familles, loin du quotidien pénible et humiliant de la précarité, loin du monde fait d’inégalités criantes dans lequel ils doivent vivre, leurs permettent de se construire en tant qu’individus et les aident, sans aucun doute possible, à affronter plus tard leur vie d’adultes en tant que citoyennes et citoyens responsables.
Le CPV, un outil de cohésion sociale
Le rôle du CPV, vous l’aurez compris, va bien plus loin qu’une simple plateforme offrant des séjours. C’est un maillon fondamental de notre cohésion sociale.
Mais tout cela a, nous le savons, un coût. Et je sais combien il est difficile ce combat quotidien du CPV pour boucler les budgets qui permettent à tous ses bénéficiaires de profiter de son offre de loisirs.
Ce combat noble, il convient de le soutenir avec vigueur et détermination. Les collectivités publiques doivent prendre conscience que des institutions telles que le CPV jouent un rôle nécessaire et fondamental dans le développement de notre cohésion sociale et dans le développement et l’épanouissement de notre jeunesse. Cet été, le GLAJ a récemment faire savoir aux communes genevoises la nécessité de reprendre la discussion.
Reconnaissance
50 ans et pas une ride, le CPV est non seulement une institution solide, mais également un modèle, qui doit nous inspirer le plus profond respect. Et qui suscite toujours, en moi, l’ancien petit moniteur qui a tant appris ici, admiration et reconnaissance.
Que les 50 prochaines années du CPV soient aussi riches que les précédentes.
Alors au nom de Dom, Cécile, Vincent, Set, Alexis, Alois, Sébastien, Nima, Manon, Stéphane, Cédric, Tania, Sonia, Nicolas, Olivier, Stéphanie, Jean-Christophe, Tamara, Flornece, Christophe, Samuel. Au nom des miliers d’enfants et de leurs parents, merci le CPV.
Le Centre protestant de vacances a 50 ans!
Discours prononcé à l’occasion des 50 ans du Centre protestant de vacances (30 septembre 2016)
C’est avec une émotion particulière que je prends la parole devant vous, à l’occasion des 50 ans du Centre protestant de vacances (CPV). Il m’arrive en effet, de par mes fonctions politiques, de prononcer des discours sur des sujets qui me sont plus ou moins familiers, lors de cérémonies plus ou moins protocolaires et au milieu d’assemblées qui me sont plus ou moins étrangères.
Rien de cela aujourd’hui ! Puisque cette importante célébration, qui marque les 50 ans du CPV, me rappelle à des moments qui ont, en quelques sortes, forgé une grande partie de mon existence.
C’est en effet au sein du CPV que j’ai, pour la première fois de ma vie, eu l’occasion de me frotter au monde fascinant de l’animation, en tant que moniteur de camp, dans en février 1989.
Une vocation née au CPV
Cette expérience m’a marqué et a été, je crois, déterminante dans ma vocation d’éducateur et de travailleur social, que je suis devenu par la suite. Et, bien sûr, dans mon parcours politique qui a toujours été orienté vers la cohésion sociale, l’aide aux plus démunis et au mieux vivre-ensemble.
Il y a de cela 50 ans, le CPV s’est créé pour offrir à la jeunesse de notre canton la possibilité de vivre des loisirs et des vacances, dans un environnement protégé et sain, sans distinction d’origine, de couleur de peau ou de classe sociale.
Pionnier dans ce domaine, le CPV a inspiré nombre d’autres structures qui, au fil des ans, lui ont emboîté le pas dans ce domaine. Une histoire riche, vivante, qui se concrétise aujourd’hui par un demi-siècle d’existence en pleine forme et en pleine santé.
Quel chemin parcouru, depuis les premiers camps, jusqu’à l’infrastructure que représente, en 2016, le CPV avec ses 110 séjours par an suivis par plus de 2000 jeunes. Depuis 50 ans, c’est 65000 enfants qui ont pu bénéficier des activités du CPV.
Originalité et professionnalisme
Le CPV a ceci de formidable qu’il allie l’originalité des destinations et des thématiques proposées au professionnalisme reconnu de ses organisateurs et accompagnants. Mes souvenirs me ramènent au temps lointain où, moniteur, j’ai été stupéfait par le souci contant d’éthique, le sérieux de l’encadrement et le soin quotidien passé à soigner les moindres détails pour qu’un séjour soit réussi et que le sourire illumine pour longtemps le visage des jeunes !
Le CPV est non seulement une marque de fabrique, mais également un modèle pour quiconque s’est déjà frotté aux contraintes et aux risques de l’organisation d’un camp de vacances. A 50 ans, le CPV n’a pas pris une seule ride.
Bien entendu, dans tout ce que le CPV réalise avec brio, je retiendrai toujours pour ma part son rôle social et son souci constant d’offrir aux plus démunis et aux familles les plus précarisées, à leurs enfants de vraies vacances et des séjours inoubliables, dont les souvenirs peupleront leur mémoire.
Surtout, ces séjours, loin des contingences parfois difficiles de leurs familles, loin du quotidien pénible et humiliant de la précarité, loin du monde fait d’inégalités criantes dans lequel ils doivent vivre, leurs permettent de se construire en tant qu’individus et les aident, sans aucun doute possible, à affronter plus tard leur vie d’adultes en tant que citoyennes et citoyens responsables.
Le CPV, un outil de cohésion sociale
Le rôle du CPV, vous l’aurez compris, va bien plus loin qu’une simple plateforme offrant des séjours. C’est un maillon fondamental de notre cohésion sociale.
Mais tout cela a, nous le savons, un coût. Et je sais combien il est difficile ce combat quotidien du CPV pour boucler les budgets qui permettent à tous ses bénéficiaires de profiter de son offre de loisirs.
Ce combat noble, il convient de le soutenir avec vigueur et détermination. Les collectivités publiques doivent prendre conscience que des institutions telles que le CPV jouent un rôle nécessaire et fondamental dans le développement de notre cohésion sociale et dans le développement et l’épanouissement de notre jeunesse. Cet été, le GLAJ a récemment faire savoir aux communes genevoises la nécessité de reprendre la discussion.
Reconnaissance
50 ans et pas une ride, le CPV est non seulement une institution solide, mais également un modèle, qui doit nous inspirer le plus profond respect. Et qui suscite toujours, en moi, l’ancien petit moniteur qui a tant appris ici, admiration et reconnaissance.
Que les 50 prochaines années du CPV soient aussi riches que les précédentes.
Alors au nom de Dom, Cécile, Vincent, Set, Alexis, Alois, Sébastien, Nima, Manon, Stéphane, Cédric, Tania, Sonia, Nicolas, Olivier, Stéphanie, Jean-Christophe, Tamara, Flornece, Christophe, Samuel. Au nom des miliers d’enfants et de leurs parents, merci le CPV.
Longue vie au Centre protestant de vacances!
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