Discours réalisé lors du 5ème anniversaire de Cap Emploi (Bernex et les communes de Champagne)
Créé sous l’impulsion des communes de la Champagne et de l’OSEO-Genève que je préside, le bureau d’insertion professionnelle Cap Emploi s’adresse uniquement aux jeunes habitant-e-s de cette région genevoise (entre 15 et 25 ans) et les accompagne dans leurs démarches de recherche de formation ou d’emploi.
Au sein d’un territoire aussi vaste que la Champagne genevoise, cette structure rassemble plusieurs communes autour d’un projet commun, qui ont choisir de faire confiance à l’OSEO-Genève pour relever le défi de l’insertion.
On le sait aujourd’hui encore mieux qu’il y a cinq ans, la question du décrochage scolaire chez les jeunes, à la sortie du cycle d’orientation, mérite toute l’attention des politiques.
15-25 ans: un moment charnière
Car, parfois, malheureusement, le destin d’une vie peut se jouer sur les choix effectués lorsqu’on se trouve dans cette période charnière des 15-25 ans. Et les dangers qui attendent nos jeunes, qui plus est dans le climat de morosité économique, sont nombreux.
A l’issue de la scolarité obligatoire, nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui peine à choisir leur voie, qui tâtonnent, qui abandonnent, qui se trompent de chemin. L’adolescence est, par définition, l’âge de l’expérimentation et de la découverte. Combien d’entre nous n’ont-ils pas changé de voie, de vocation ou de projets durant cette période de leur vie ?
Mais parfois, la route réserve de mauvaises surprises, et il est dans certains cas plus difficile de se relever sans blessure. Beaucoup y parviennent, mais pas toutes et tous. Et c’est là qu’une structure telle que Cap Emploi prend tout son sens. Par son efficacité, bien entendu.
Un taux d’insertion atteignant 90%
Le taux d’insertion des jeunes qui entrent à Cap Emploi frise les 90%! Je vous mets au défi de trouver de tels chiffres dans des structures similaires à Genève.
Cap Emploi brille également par son implication et son engagement dans des suivis personnalisés qui accompagnent les jeunes vers leurs projet, les aident à porter leurs idées et leurs envies, et font avec elles et eux un bout de chemin tout en valorisant leur autonomie et l’insertion. La qualité de de ces suivis et leur pertinence est également à souligner !
Un lien avec les entreprises
Cap Emploi, c’est aussi des outils innovants, comme ce rapprochement avec les entreprises amorcé cette année et qui vise à rassembler le monde de l’emploi du monde avec celles et ceux qui cherchent à y accéder.
En ceci, notre structure d’insertion professionnelle a emboîté le pas à d’autres institutions similaires qui ont décidé de faire venir à elles les entreprises et en nouant des partenariats avec le tissu économique local.
Au fond, il n’y a pas de recette miracle. On peut discuter des heures, ici ou là, de la préférence fédérale, cantonale ou communale, le propos est vain.
Agir pour les jeunes plutôt que de discuter des heures
Malgré la morosité ambiante, ma conviction profonde est de penser qu’il faut faire confiance et y croire.
Croire dans les capacités des jeunes, même avec des parcours parfois sinueux. Ils ont des ressources, il faut aller les chercher, les faire émerger, les encourager, les accompagner. Galilée disait : « On ne peut rien apprendre aux gens. On peut seulement les aider à découvrir qu’ils possèdent déjà en eux tout ce qui est à apprendre ».
Comme Kevin qui est arrivée à Cap Emploi après avoir échoué sa deuxième année d’apprentissage. Mobilisé avec un nouveau projet, il a décroché un apprentissage de logisticien en 2013 et en 2016 il a obtenu son CFC.
Elisa avait 24 ans quand elle est arrivée à Cap Emploi après plusieurs échecs et une maternité précoce. Grâce à ses compétences, elle a pu retrouver un apprentissage ASE à la rentrée scolaire de 2016.
Fabien arrivé à Cap Emploi avec un problème de dépendance important. Il a été soutenu pour dépasser ses difficultés et a décroché un AFP d’assistant du commerce du détail en juin 206.
Croire dans les entreprises, dans leur volonté d’offrir une deuxième chance à Fabien, Elisa ou Kevin. Ces entreprises ont aussi compris qu’elles ont un intérêt à engager du personnel de leur région.
En ceci, elles accèdent enfin au statut qui est le leur, celui de véritables partenaires sociaux locaux, qui ont une place de choix auprès d’un monde politique qui n’a (que trop souvent) de regard pour elles que sous l’angle de la fiscalité …
Croire dans l’engagement des collaboratrices et des collaborateurs de l’OSEO Genève qui se donne sans compter. Je félicite ces collaborateur-trice-s motivées, au service du bien commun, pour leur vision innovante et ambitieuse de l’insertion professionnelle. Leur travail auprès de la jeunesse est fondamental, et plus que jamais nécessaire.
C’est comme cela que j’envisage l’action des collectivités publiques, des associations et des entreprises. Un travail basé sur le fait d’y croire et de la confiance mutuelle. Et c’est justement ce qu’il faut transmettre à ces jeunes pour leur avenir professionnel.
Cap Emploi soutient les jeunes de la Champagne dans leurs choix depuis 5 ans
Discours réalisé lors du 5ème anniversaire de Cap Emploi (Bernex et les communes de Champagne)
Créé sous l’impulsion des communes de la Champagne et de l’OSEO-Genève que je préside, le bureau d’insertion professionnelle Cap Emploi s’adresse uniquement aux jeunes habitant-e-s de cette région genevoise (entre 15 et 25 ans) et les accompagne dans leurs démarches de recherche de formation ou d’emploi.
Au sein d’un territoire aussi vaste que la Champagne genevoise, cette structure rassemble plusieurs communes autour d’un projet commun, qui ont choisir de faire confiance à l’OSEO-Genève pour relever le défi de l’insertion.
On le sait aujourd’hui encore mieux qu’il y a cinq ans, la question du décrochage scolaire chez les jeunes, à la sortie du cycle d’orientation, mérite toute l’attention des politiques.
15-25 ans: un moment charnière
Car, parfois, malheureusement, le destin d’une vie peut se jouer sur les choix effectués lorsqu’on se trouve dans cette période charnière des 15-25 ans. Et les dangers qui attendent nos jeunes, qui plus est dans le climat de morosité économique, sont nombreux.
A l’issue de la scolarité obligatoire, nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui peine à choisir leur voie, qui tâtonnent, qui abandonnent, qui se trompent de chemin. L’adolescence est, par définition, l’âge de l’expérimentation et de la découverte. Combien d’entre nous n’ont-ils pas changé de voie, de vocation ou de projets durant cette période de leur vie ?
Mais parfois, la route réserve de mauvaises surprises, et il est dans certains cas plus difficile de se relever sans blessure. Beaucoup y parviennent, mais pas toutes et tous. Et c’est là qu’une structure telle que Cap Emploi prend tout son sens. Par son efficacité, bien entendu.
Un taux d’insertion atteignant 90%
Le taux d’insertion des jeunes qui entrent à Cap Emploi frise les 90%! Je vous mets au défi de trouver de tels chiffres dans des structures similaires à Genève.
Cap Emploi brille également par son implication et son engagement dans des suivis personnalisés qui accompagnent les jeunes vers leurs projet, les aident à porter leurs idées et leurs envies, et font avec elles et eux un bout de chemin tout en valorisant leur autonomie et l’insertion. La qualité de de ces suivis et leur pertinence est également à souligner !
Un lien avec les entreprises
Cap Emploi, c’est aussi des outils innovants, comme ce rapprochement avec les entreprises amorcé cette année et qui vise à rassembler le monde de l’emploi du monde avec celles et ceux qui cherchent à y accéder.
En ceci, notre structure d’insertion professionnelle a emboîté le pas à d’autres institutions similaires qui ont décidé de faire venir à elles les entreprises et en nouant des partenariats avec le tissu économique local.
Au fond, il n’y a pas de recette miracle. On peut discuter des heures, ici ou là, de la préférence fédérale, cantonale ou communale, le propos est vain.
Agir pour les jeunes plutôt que de discuter des heures
Malgré la morosité ambiante, ma conviction profonde est de penser qu’il faut faire confiance et y croire.
En ceci, elles accèdent enfin au statut qui est le leur, celui de véritables partenaires sociaux locaux, qui ont une place de choix auprès d’un monde politique qui n’a (que trop souvent) de regard pour elles que sous l’angle de la fiscalité …
C’est comme cela que j’envisage l’action des collectivités publiques, des associations et des entreprises. Un travail basé sur le fait d’y croire et de la confiance mutuelle. Et c’est justement ce qu’il faut transmettre à ces jeunes pour leur avenir professionnel.
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