Messieurs les Conseillers administratifs, chers Collègues,
Madame l’ancienne Maire, Monsieur l’ancien Maire de Vernier, Monsieur l’ancien administrateur délégué par le Conseil d’Etat,
Mesdames les Conseillères municipales, Messieurs les Conseillers municipaux,
Messieurs les secrétaires généraux, Mesdames et Messieurs les responsables de service,
Mesdames et Messieurs les invités,
Permettez-moi de débuter mon intervention en souhaitant une cordiale bienvenue aux Conseillères et conseiller municipaux fraichement élus, ainsi qu’en remerciant celles et ceux qui nous quittent et qui ont œuvré ces dernières années à la gestion et au développement de notre ville.
2011-2015 fut une législature parfois mouvementée mais passionnante.
Tant l’exécutif que le délibératif n’ont pas ménagé leurs efforts pour travailler avec enthousiasme et détermination au bien-être des habitantes et des habitants de Vernier.
Au-delà des fantasmes délétères de quelques uns, je salue ici les relations harmonieuses que le Conseil municipal et le Conseil administratif ont entretenues durant quatre ans, permettant à notre ville de continuer à avancer fièrement sur le chemin du progrès, de la solidarité et de la cohésion sociale.
Vernier a besoin de femmes et d’hommes politiques qui s’engagent avec franchise, honnêteté, dévouement et certainement une dose d’abnégation.
En politique, il doit y avoir des adversaires. Jamais des ennemis.
C’est la courtoisie qui doit présider à nos débats, dans le respect des opinions de chacune et chacun. J’espère que cette nouvelle législature saura se parer de cet idéal démocratique, qui fait assurément notre force.
Lorsque j’étais enfant, aux Avanchets, Vernier était une ville de banlieue. Une commune composée de barres d’immeubles imposants, une « cité satellite » comme on disait alors. Les médias s’acharnaient à décrire notre commune comme dangereuse, où la méfiance règne.
Aujourd’hui, Vernier est une ville en expansion, un laboratoire d’innovation, un terrain d’expérimentation sociale, économique et politique. Notre dynamisme est reconnu par toutes et tous et notre originalité, notre créativité et notre courage sont petit à petit en train de devenir des marques de fabriques dont nous pouvons être fiers !
Vernier n’est plus une ville de banlieue comme les autres. C’est désormais un centre urbain avec lequel il faut compter. Cinquième ville de Romandie, 16ème de Suisse : notre réputation dépasse aujourd’hui de loin les frontières de notre canton. Vernier a un rôle à jouer sur la scène nationale, tant que nous continuerons à imprimer le rythme du formidable dynamisme qui est le nôtre.
Plus que jamais, Vernier mérite aujourd’hui sa devise de « ville pas commune ». Le Vernier que j’ai connu enfant a fait place à cette collectivité qui fait face avec brio et enthousiasme aux à l’évolution de son temps.
Ce dynamisme, nous en aurons besoin pour affronter les nombreux défis qui nous attendent pour cette nouvelle législature, qui sera en bien des points déterminante pour l’avenir de notre ville.
Parmi ceux-ci, il convient d’avoir à l’esprit :
Le désenchevêtrement des compétences canton-commune, piloté par le Conseil d’Etat, et qui constitue autant d’opportunités de développement que de menaces pour l’autonomie communale.
La révision de la fiscalité cantonale, qui concerne tant l’imposition sur le lieu de domicile que la fiscalité des entreprises. Voilà une problématique dans laquelle les intérêts de Vernier devront être préservés, tant il est vrai que notre fonctionnement et nos projets d’avenir sont étroitement liés aux résultats de cette réforme.
L’arrivée du quartier de l’Etang, projet pharaonique, qui peut nous propulser dans la prospérité autant qu’il peut nous coûter cher si nous ne prenons pas la mesure des enjeux qui accompagnent un tel chantier.
Voilà pour les défis de l’avenir.
Nous n’avons peut-être pas la mainmise ni la marge de manœuvre de pouvoir tout contrôler, mais vous pouvez compter sur la ferme volonté du Conseil administratif pour défendre les intérêts de Vernier sur chacun de ces dossiers.
Mais, au-delà des perspectives d’avenir, nous avons aussi à faire face aux défis du présent, au premier rang desquels il y a la cohésion sociale.
Nous avons à nous occuper d’une population de plus en plus précarisée, de familles qui souffrent, d’une crise du logement terrible, d’une solidarité qui s’effrite et des craintes diverses qui habitent nos concitoyennes et nos concitoyens.
Car, avant de nous projeter dans les nouveaux quartiers à construire, pensons à ceux qui existent, qui font notre fierté, et qui ont besoin de cohésion sociale, de reconnaissance et de soutien. Nos efforts seront toujours présents.
J’aime à dire que Vernier a dans le cœur la richesse qu’elle n’a peut-être pas ailleurs.
Nos habitantes et habitants font, au quotidien, preuve de leur attachement à notre communauté, de leur volonté de créer du lien, de leur désir sans cesse renouvelé de se battre pour leur cadre de vie.
Et parce que j’ai confiance dans notre volonté commune, Vernier aura la capacité de faire face autant aux défis du présent qu’aux défis de l’avenir.
Vernier, c’est la ville du potentiel. Potentiel de mobilisation, potentiel de réalisations. Mais aussi potentiel économique. Avec la création d’une délégation à la promotion économique, le Conseil administratif souhaite se rapprocher grandement du monde des entreprises, qui sont partie prenante de notre communauté. Répondre aux besoins de notre environnement économique, c’est lui permettre de se développer pour qu’il répondre à son tour aux besoins d’emploi de notre population. Cet enjeu là, qui est un enjeu humain, concret et immédiat, est l’enjeu majeur auquel il va nous falloir faire face.
Nul n’est capable de produire de miracles en matière de politique communale. Notre marge de manœuvre est certes faible, mais elle est réelle. A nous de lui permettre de faire éclore son plein potentiel et de pouvoir agir, au quotidien, au plus près des besoins nombreux de notre population.
Mesdames les élues, Messieurs les élus,
Notre ville a besoin de vous, de votre engagement et de votre résolution.
La garantie de l’avenir, c’est la continuité de l’action, le perpétuel éveil des pensées et la possibilité de rendre l’Etat aux citoyennes et aux citoyens.
Garantir l’avenir, discours du 2 juin 2015 pour la nouvelle législature 2015-2020
Madame la députée, Monsieur le député,
Messieurs les Conseillers administratifs, chers Collègues,
Madame l’ancienne Maire, Monsieur l’ancien Maire de Vernier, Monsieur l’ancien administrateur délégué par le Conseil d’Etat,
Mesdames les Conseillères municipales, Messieurs les Conseillers municipaux,
Messieurs les secrétaires généraux, Mesdames et Messieurs les responsables de service,
Mesdames et Messieurs les invités,
Permettez-moi de débuter mon intervention en souhaitant une cordiale bienvenue aux Conseillères et conseiller municipaux fraichement élus, ainsi qu’en remerciant celles et ceux qui nous quittent et qui ont œuvré ces dernières années à la gestion et au développement de notre ville.
2011-2015 fut une législature parfois mouvementée mais passionnante.
Tant l’exécutif que le délibératif n’ont pas ménagé leurs efforts pour travailler avec enthousiasme et détermination au bien-être des habitantes et des habitants de Vernier.
Au-delà des fantasmes délétères de quelques uns, je salue ici les relations harmonieuses que le Conseil municipal et le Conseil administratif ont entretenues durant quatre ans, permettant à notre ville de continuer à avancer fièrement sur le chemin du progrès, de la solidarité et de la cohésion sociale.
Vernier a besoin de femmes et d’hommes politiques qui s’engagent avec franchise, honnêteté, dévouement et certainement une dose d’abnégation.
En politique, il doit y avoir des adversaires. Jamais des ennemis.
C’est la courtoisie qui doit présider à nos débats, dans le respect des opinions de chacune et chacun. J’espère que cette nouvelle législature saura se parer de cet idéal démocratique, qui fait assurément notre force.
Lorsque j’étais enfant, aux Avanchets, Vernier était une ville de banlieue. Une commune composée de barres d’immeubles imposants, une « cité satellite » comme on disait alors. Les médias s’acharnaient à décrire notre commune comme dangereuse, où la méfiance règne.
Aujourd’hui, Vernier est une ville en expansion, un laboratoire d’innovation, un terrain d’expérimentation sociale, économique et politique. Notre dynamisme est reconnu par toutes et tous et notre originalité, notre créativité et notre courage sont petit à petit en train de devenir des marques de fabriques dont nous pouvons être fiers !
Vernier n’est plus une ville de banlieue comme les autres. C’est désormais un centre urbain avec lequel il faut compter. Cinquième ville de Romandie, 16ème de Suisse : notre réputation dépasse aujourd’hui de loin les frontières de notre canton. Vernier a un rôle à jouer sur la scène nationale, tant que nous continuerons à imprimer le rythme du formidable dynamisme qui est le nôtre.
Plus que jamais, Vernier mérite aujourd’hui sa devise de « ville pas commune ». Le Vernier que j’ai connu enfant a fait place à cette collectivité qui fait face avec brio et enthousiasme aux à l’évolution de son temps.
Ce dynamisme, nous en aurons besoin pour affronter les nombreux défis qui nous attendent pour cette nouvelle législature, qui sera en bien des points déterminante pour l’avenir de notre ville.
Parmi ceux-ci, il convient d’avoir à l’esprit :
Le désenchevêtrement des compétences canton-commune, piloté par le Conseil d’Etat, et qui constitue autant d’opportunités de développement que de menaces pour l’autonomie communale.
La révision de la fiscalité cantonale, qui concerne tant l’imposition sur le lieu de domicile que la fiscalité des entreprises. Voilà une problématique dans laquelle les intérêts de Vernier devront être préservés, tant il est vrai que notre fonctionnement et nos projets d’avenir sont étroitement liés aux résultats de cette réforme.
L’arrivée du quartier de l’Etang, projet pharaonique, qui peut nous propulser dans la prospérité autant qu’il peut nous coûter cher si nous ne prenons pas la mesure des enjeux qui accompagnent un tel chantier.
Voilà pour les défis de l’avenir.
Nous n’avons peut-être pas la mainmise ni la marge de manœuvre de pouvoir tout contrôler, mais vous pouvez compter sur la ferme volonté du Conseil administratif pour défendre les intérêts de Vernier sur chacun de ces dossiers.
Mais, au-delà des perspectives d’avenir, nous avons aussi à faire face aux défis du présent, au premier rang desquels il y a la cohésion sociale.
Nous avons à nous occuper d’une population de plus en plus précarisée, de familles qui souffrent, d’une crise du logement terrible, d’une solidarité qui s’effrite et des craintes diverses qui habitent nos concitoyennes et nos concitoyens.
Car, avant de nous projeter dans les nouveaux quartiers à construire, pensons à ceux qui existent, qui font notre fierté, et qui ont besoin de cohésion sociale, de reconnaissance et de soutien. Nos efforts seront toujours présents.
J’aime à dire que Vernier a dans le cœur la richesse qu’elle n’a peut-être pas ailleurs.
Nos habitantes et habitants font, au quotidien, preuve de leur attachement à notre communauté, de leur volonté de créer du lien, de leur désir sans cesse renouvelé de se battre pour leur cadre de vie.
Et parce que j’ai confiance dans notre volonté commune, Vernier aura la capacité de faire face autant aux défis du présent qu’aux défis de l’avenir.
Vernier, c’est la ville du potentiel. Potentiel de mobilisation, potentiel de réalisations. Mais aussi potentiel économique. Avec la création d’une délégation à la promotion économique, le Conseil administratif souhaite se rapprocher grandement du monde des entreprises, qui sont partie prenante de notre communauté. Répondre aux besoins de notre environnement économique, c’est lui permettre de se développer pour qu’il répondre à son tour aux besoins d’emploi de notre population. Cet enjeu là, qui est un enjeu humain, concret et immédiat, est l’enjeu majeur auquel il va nous falloir faire face.
Nul n’est capable de produire de miracles en matière de politique communale. Notre marge de manœuvre est certes faible, mais elle est réelle. A nous de lui permettre de faire éclore son plein potentiel et de pouvoir agir, au quotidien, au plus près des besoins nombreux de notre population.
Mesdames les élues, Messieurs les élus,
Notre ville a besoin de vous, de votre engagement et de votre résolution.
La garantie de l’avenir, c’est la continuité de l’action, le perpétuel éveil des pensées et la possibilité de rendre l’Etat aux citoyennes et aux citoyens.
Vive cette nouvelle législature qui commence !
Et vive Vernier !
Thierry APOTHELOZ, maire de Vernier
Vernier, le 2 juin 2015
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