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Projet Vivre mon école, vivre dans ma commune : la FAO en parle

20 avril 2007 Thierry 0 Comments

Moins d’incivilités grâce à la présencede jeunes accompagnants dans les bus scolaires

Le projet pilote «Vivre mon école, vivre dans ma commune»au CO du Renard est fondé sur une collaboration entre le départementde l’instruction publique (DIP), la Fondation genevoise pour l’animationsocio-culturelle (FASe) et la commune de Vernier.

(De gauche à droite) Messieurs Dominique Froidevaux, sociologue et auteur du rapport, Alain-Dominique Mauris, président de la Fondation genevoise pour l’animation socio-culturelle, Thierry Apothéloz, maire de la commune de Vernier, et Charles Beer, président du Conseil d'Etat, en charge du département de l'instruction publique. Photo G. ChardonnensDémarréà la rentrée 2004, le projet pilote «Vivremon école, vivre dans ma commune» a permis d’améliorerle climat scolaire et de réduire les incivilités au Cycled’orientation (CO) du Renard. Telle est la principale conclusiondu bilan présenté par Messieurs Charles Beer, présidentdu Conseil d’Etat, en charge du DIP, Thierry Apothéloz, maire dela commune de Vernier, et Alain-Dominique Mauris, président dela FASe. Le rapport d’évaluation du projet a récemmentété rendu public lors d’une conférence de pressetenue en présence de Messieurs Eric Tamone, directeur du CO duRenard, et Dominique Froidevaux, sociologue et auteur du rapport.

Le projet, qui repose sur un partenariat entre le DIP, la commune deVernier et la FASe, s’est développé selon trois axes:l’accompagnement des élèves dans le transport scolairepar de jeunes moniteurs, le développement d’activités deprévention en lien avec les jeunes, leurs familles et l’école,ainsi que l’intensification de la collaboration entre l’écoleprimaire et le cycle d’orientation.

Concernant le premier axe – les transports scolaires –,les principaux acteurs constatent une diminution du nombre d’altercations,d’actes d’intimidation, de déprédations et devols dans les bus. La fumée (tabac ou autres substances) a disparu.«Les transports scolaires ne sont plusperçus comme un espace où règne l’insécurité,sans regard d’adulte. Cet apaisement favorise une meilleure concentrationsur les tâches scolaires et focalise moins les préoccupationset énergies des enseignants et d’autres intervenants adultesdu collège sur la problématique des transports scolaires»,note ainsi Dominique Froidevaux dans son rapport.

Cette avancée a créé une dynamique favorable aurenforcement des autres volets du projet: collaboration entre le primaireet le CO, réflexion sur les relations garçons-filles, participationdu CO du Renard à une quinzaine de prévention sur l’usagedu cannabis intitulée «Dépénalisonsla parole».

Ainsi, les résultats du projet pilote «Vivremon école, vivre dans ma commune» sont décisifsdans la perspective du développement de Réseaux d’enseignementprioritaires (REP) lancés lors de la rentrée 2006. Un projetpilote est dans ce sens en cours à l’école primaire desTattes/Gros-Chêne à Onex.

«L’école n’est pas isolée.Elle doit se concevoir comme ouverte sur son environnement»,a encore souligné Charles Beer lors de la conférence depresse. Au-delà des débats sur les notes ou l’hétérogénéité,la dégradation du «vivre ensemble» est une des clefspour comprendre l’école genevoise actuelle. Rétablir unclimat de confiance à l’intérieur des établissements,de même qu’entre l’école et la population, est essentielpour obtenir de la part des élèves de meilleurs résultatsscolaires.

Ce «petit projet qui porte de grandesidées», pour reprendre les termes de Charles Beer, vise àlui seul quatre des «13 priorités de l’instruction publiquegenevoise» présentées en janvier 2005: «Autonomiede l’établissement et partenariat avec les familles»,«Vie dans les établissements scolaires: des espaces àreconquérir», «Une politique volontariste enfaveur de l’égalité entre filles et garçons»et «Une politique fondée sur l’évaluation etla participation».

Département de l’instruction publique

Publié le 11 avril 2007 dans la FAO Genève

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