Lors de son assemblée générale du 11 janvier 2012, le PS genevois a décidé d’accepter le projet de loi en faveur du mercredi matin. En effet, cette mesure va permettre de créer les plages d’enseignement nécessaires à la mise en place sereine du nouveau plan d’études romand, qui renforce les exigences en français et en allemand et introduit l’anglais. L'ajout d'une demi-journée d'école aux quatre dernières années de l’enseignement primaire renforcera l’égalité des chances en permettant une approche plus différenciée des élèves et des matières.
La semaine de 4 jours et demi améliore la qualité de l’enseignement en permettant un meilleur niveau de vigilance, d’écoute, de la part des élèves. C’est pourquoi la quasi-totalité des systèmes éducatifs en Europe connaissent la semaine de 4 jours et demi ou de cinq jours. Depuis 1997 Genève fait exception.
Le refus de cette mesure obligerait à faire des choix au détriment des disciplines considérées (à tort) comme moins liées au succès scolaire, telles que les activités sportives, artistiques ou les sorties didactiques. Or, le Parti socialiste genevois est attaché à un apprentissage qui ne se limite pas aux branches purement intellectuelles et discursives mais qui enseigne aussi bien le savoir, le savoir-être et les disciplines d’éveil, toutes nécessaires à la constitution d’une identité.
Plus de temps pour apprendre, c’est aussi favoriser celles et ceux qui sont en difficulté. L’école joue un rôle fondamental pour réduire les inégalités dues aux conditions socio-culturelles des familles, et une pédagogie plus proche des besoins en soutien n'est que difficilement réalisable sur un temps aussi comprimé qu'il l'est aujourd'hui. Une demi-journée de plus est donc indispensable, les exigences face à l'école ayant fortement augmenté depuis 1997 : il s'agit de desserrer l'étreinte d'un horaire trop court.
Le Parti socialiste a aussi pris acte des garanties que les activités actuellement menées le mercredi matin pourront avoir lieu à d'autres moments, le mercredi après-midi et en fin d'après-midi, après l'école. Il sait aussi que pour de nombreux enfants, leurs familles n'ont pas la possibilité d'assumer une activité le mercredi matin ; pour ces familles, le nouvel horaire proposé correspond à une attente forte.
Les autres prises de positions du PS genevois pour les votations du 11 mars 2012
Toujours sur le plan cantonal, le PS genevois a décidé de refuser le projet de loi qui met en péril la liberté de manifester.
Sur le plan fédéral, le PS genevois a décidé de dire :
o OUI à l’initiative limitant le nombre de résidences secondaires par commune et ainsi les “lits froids”.
o NON à l’épargne logement qui ne concerne que des personnes à revenus très élevés.
o OUI à l’initiative “6 semaines de vacances pour tous” qui va dans le sens de la durabilité du monde du travail et une plus juste répartition du succès économique.
o OUI à la réglementation des jeux d’argent en faveur de l’utilité publique.
o OUI à la loi fédérale sur le prix du livre, qui est une mesure nécessaire de régulation du marché pour défendre la diversité de l’offre culturelle.
(Communiqué de presse du parti socialiste genevois – 19 janvier 2012)
OUI A L’ECOLE LE MERCREDI MATIN : la position du PSG
Lors de son assemblée générale du 11 janvier 2012, le PS genevois a décidé d’accepter le projet de loi en faveur du mercredi matin. En effet, cette mesure va permettre de créer les plages d’enseignement nécessaires à la mise en place sereine du nouveau plan d’études romand, qui renforce les exigences en français et en allemand et introduit l’anglais. L'ajout d'une demi-journée d'école aux quatre dernières années de l’enseignement primaire renforcera l’égalité des chances en permettant une approche plus différenciée des élèves et des matières.
La semaine de 4 jours et demi améliore la qualité de l’enseignement en permettant un meilleur niveau de vigilance, d’écoute, de la part des élèves. C’est pourquoi la quasi-totalité des systèmes éducatifs en Europe connaissent la semaine de 4 jours et demi ou de cinq jours. Depuis 1997 Genève fait exception.
Le refus de cette mesure obligerait à faire des choix au détriment des disciplines considérées (à tort) comme moins liées au succès scolaire, telles que les activités sportives, artistiques ou les sorties didactiques. Or, le Parti socialiste genevois est attaché à un apprentissage qui ne se limite pas aux branches purement intellectuelles et discursives mais qui enseigne aussi bien le savoir, le savoir-être et les disciplines d’éveil, toutes nécessaires à la constitution d’une identité.
Plus de temps pour apprendre, c’est aussi favoriser celles et ceux qui sont en difficulté. L’école joue un rôle fondamental pour réduire les inégalités dues aux conditions socio-culturelles des familles, et une pédagogie plus proche des besoins en soutien n'est que difficilement réalisable sur un temps aussi comprimé qu'il l'est aujourd'hui. Une demi-journée de plus est donc indispensable, les exigences face à l'école ayant fortement augmenté depuis 1997 : il s'agit de desserrer l'étreinte d'un horaire trop court.
Le Parti socialiste a aussi pris acte des garanties que les activités actuellement menées le mercredi matin pourront avoir lieu à d'autres moments, le mercredi après-midi et en fin d'après-midi, après l'école. Il sait aussi que pour de nombreux enfants, leurs familles n'ont pas la possibilité d'assumer une activité le mercredi matin ; pour ces familles, le nouvel horaire proposé correspond à une attente forte.
Les autres prises de positions du PS genevois pour les votations du 11 mars 2012
Toujours sur le plan cantonal, le PS genevois a décidé de refuser le projet de loi qui met en péril la liberté de manifester.
Sur le plan fédéral, le PS genevois a décidé de dire :
o OUI à l’initiative limitant le nombre de résidences secondaires par commune et ainsi les “lits
froids”.
o NON à l’épargne logement qui ne concerne que des personnes à revenus très élevés.
o OUI à l’initiative “6 semaines de vacances pour tous” qui va dans le sens de la durabilité du
monde du travail et une plus juste répartition du succès économique.
o OUI à la réglementation des jeux d’argent en faveur de l’utilité publique.
o OUI à la loi fédérale sur le prix du livre, qui est une mesure nécessaire de régulation du
marché pour défendre la diversité de l’offre culturelle.
(Communiqué de presse du parti socialiste genevois – 19 janvier 2012)
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