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Logement social : NON à une super fondation sans contact avec les réalités du terrain social !

Communiqué de presse

 

Logement social : NON à une super fondation sans contact avec les réalités du terrain social !

 

Alors que les 4 fondations immobilières de droit public (FIDP) existant à Genève jouent un rôle social de proximité fondamental dans la politique du logement, le Conseiller d'Etat Mark MULLER veut les fusionner en une fondation unique, déconnectée des réalités sociales et entièrement sous sa coupe.

Or, plusieurs dizaines de citoyen-ne-s, politiques et représentant-e-s associatifs siègent actuellement dans les 4 fondations et y font un travail remarquable. Sous prétexte de soi-disant dysfonctionnements, évoqués dans la Tribune de Genève du 15 avril 2010, Mark MULLER veut que le logement social à Genève (6'500 logements !) soit géré en petit comité, par des personnes qu'il pourrait nommer à sa guise, excluant par-là tout contrôle démocratique sur ces institutions !

Cette main basse politique opérée sur le logement social est inacceptable. Elle remet en cause la volonté populaire qui avait clairement refusé la professionnalisation des conseils d'administration des entreprises publiques.

Elle va à l'encontre non seulement des intérêts de l'Etat de Genève et des communes, mais aussi des principaux intéressés, les locataires.

Actuellement les membres des conseils de fondation sont nommés pour moitié par le Grand Conseil et pour moitié par le Conseil d'Etat, comme il en va des autres entreprises publiques.

Les conseils de fondation sont en prise directe avec le terrain, puisque leurs membres sont des miliciens, qui, à travers leurs réseaux et leurs contacts, gèrent et maintiennent le lien social, de manière très performante et indispensable pour le logement social.

Les membres des conseils de fondation assument notamment les tâches suivantes: attribution des logements, suivi des relations avec les partenaires sociaux pouvant intervenir dans la situation des locataires, relations avec les acteurs locaux (associations, autorités communales, etc.), travail de médiation entre locataires ou entre locataires et régie, encadrement et soutien aux concierges.

Actuellement, chaque fondation gère en moyenne 1’600 logements avec des conseils de 15 membres.

On voit mal comment les tâches décrites ci-dessus pourraient être assumées par un conseil de fondation professionnalisé sans un recours massif aux mandats extérieurs (notamment les régies privées). Ainsi, le projet de Mark MULLER, loin d'améliorer l'efficacité des fondations, entraînerait d'importants coûts supplémentaires pour l'Etat au profit d'entreprises privées. Il verrait en outre la généralisation des méthodes pratiquées par les régisseurs privés et qui font le drame de bon nombre de locataires.

 

Les organisations suivantes s'engagent au sein du Comité unitaire contre la fusion des fondations immobilières de droit public :

 

Parti socialiste genevois (PS)

SolidaritéS

Les Verts genevois

Rassemblement pour une politique sociale du logement (RPSL)

Association genevoise de défense des locataires (ASLOCA)

 

 

Ces organisations  appellent :

 

à un refus catégorique de la fusion envisagée et du projet de loi 10330

 

à un refus catégorique de la confiscation politique des instances démocratiques que sont les 4 fondations immobilières de droit public

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