Parmi les moments forts de la section socialiste de Vernier, il y a le goûter des ainé-e-s. Une rencontre informelle, amicale et riche d'enseignements qui se tient une fois l'an.
Accueillant les camarades, le président des Socialistes de Vernier, Martin Carnino rappelle l'importance du combat en politique : « Celui qui combat peut perdre. Celui qui ne combat pas a déjà perdu ». Le ton est donné et c'est un sentiment de fierté et de volonté se dégage tout au long de ce goûter des aînés. Un moment simple pour garder contact et se souvenir.
En mai dernier, Bernadette, Frédéric, Philippe, Louis, Werner et Walther ont fait le déplacement au centre de quartier du Lignon pour évoquer les 50, 60 ou encore 76 ans de militantisme socialiste. Ces années, ils les partagent avec plaisir et fierté, même si elles n'ont pas été toujours roses.
Certains ont évoqué la nécessaire implication dans les mouvements sportifs issus des milieux populaires ou encore l'immense travail lorsque la Cité du Lignon a vu le jour. « Tout était à créer, ce fût une expérience extraordinaire » nous raconte Philippe, ancien Maire de Vernier. La charge de Conseiller administratif était déjà grande, car l'école (ndlr : Philippe était instituteur) ne donnait aucune décharge. Et puis « il a fallu apprendre à travailler ensemblepour faire avancer les idées ». « Les combats politiques étaient rudes, notamment lorsqu'on a perdu le siège socialiste, mais on ne s'était pas bagarré pour rien ». Quelques années plus tard, les Socialistes revenaient aux affaires. Le point commun qui « nous animaient était le respect de la dignité, du collectif. On savait garder de bons contacts » relatent Werner et Walther.
D'autres ont rappelé que le combat socialiste doit avoir une vision à long terme, car c'est ce qui provoque les changements de fonds. Animés par des valeurs de justice et de solidarité, nos Anciens ont défendu leurs convictions sans relâche et en continuant de s'investir dans le bénévolat pour le bien du quartier. « Quitte à devenir une référence dans le quartier, celle à qui ont demande tout sur tout » nous révèle Bernadette. Malgré des périodes de découragements surtout lorsqu'ils étaient minoritaires, un sentiment de fiertése dégageaient : défendre les plus faibles, agir pour le bien des autres, créer des structures pour toutes et tous.
Aujourd'hui, ils reconnaissent suivre les affaires d'un peu plus loin. Ils demeurent, toutefois, toujours et encore animés de leurs valeurs. Par leurs mots, leurs regards, leurs expériences, ils nous donnent du courage pour poursuivre leurs combats.
Thierry APOTHELOZ
(un article paru dans “Le Regard Socialiste” – mensuel du PS Vernier)
Le goûter des aîné-e-s socialistes de Vernier : un événement fort de la section
Parmi les moments forts de la section socialiste de Vernier, il y a le goûter des ainé-e-s. Une rencontre informelle, amicale et riche d'enseignements qui se tient une fois l'an.
Accueillant les camarades, le président des Socialistes de Vernier, Martin Carnino rappelle l'importance du combat en politique : « Celui qui combat peut perdre. Celui qui ne combat pas a déjà perdu ». Le ton est donné et c'est un sentiment de fierté et de volonté se dégage tout au long de ce goûter des aînés. Un moment simple pour garder contact et se souvenir.
En mai dernier, Bernadette, Frédéric, Philippe, Louis, Werner et Walther ont fait le déplacement au centre de quartier du Lignon pour évoquer les 50, 60 ou encore 76 ans de militantisme socialiste. Ces années, ils les partagent avec plaisir et fierté, même si elles n'ont pas été toujours roses.
Certains ont évoqué la nécessaire implication dans les mouvements sportifs issus des milieux populaires ou encore l'immense travail lorsque la Cité du Lignon a vu le jour. « Tout était à créer, ce fût une expérience extraordinaire » nous raconte Philippe, ancien Maire de Vernier. La charge de Conseiller administratif était déjà grande, car l'école (ndlr : Philippe était instituteur) ne donnait aucune décharge. Et puis « il a fallu apprendre à travailler ensemble pour faire avancer les idées ». « Les combats politiques étaient rudes, notamment lorsqu'on a perdu le siège socialiste, mais on ne s'était pas bagarré pour rien ». Quelques années plus tard, les Socialistes revenaient aux affaires. Le point commun qui « nous animaient était le respect de la dignité, du collectif. On savait garder de bons contacts » relatent Werner et Walther.
D'autres ont rappelé que le combat socialiste doit avoir une vision à long terme, car c'est ce qui provoque les changements de fonds. Animés par des valeurs de justice et de solidarité, nos Anciens ont défendu leurs convictions sans relâche et en continuant de s'investir dans le bénévolat pour le bien du quartier. « Quitte à devenir une référence dans le quartier, celle à qui ont demande tout sur tout » nous révèle Bernadette. Malgré des périodes de découragements surtout lorsqu'ils étaient minoritaires, un sentiment de fiertése dégageaient : défendre les plus faibles, agir pour le bien des autres, créer des structures pour toutes et tous.
Aujourd'hui, ils reconnaissent suivre les affaires d'un peu plus loin. Ils demeurent, toutefois, toujours et encore animés de leurs valeurs. Par leurs mots, leurs regards, leurs expériences, ils nous donnent du courage pour poursuivre leurs combats.
Thierry APOTHELOZ
(un article paru dans “Le Regard Socialiste” – mensuel du PS Vernier)
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