Il y a un mois, Jean Ferrat, poète, s'en est allé.
Jean TENENBAUM, dit Jean FERRAT, s'est éteint à l'âge de 79 ans. Fils d'une famille modeste, Ferrat verra son père déporté à Auschwitz par les nazis. Caché par les partisans, puis élevé par sa mère et ses s?urs, il accumule les petits jobs dans les années cinquante pour aider sa famille. Ferrat se lancer alors progressivement dans la chanson, mettant en musique de nombreux textes du poète communiste, Louis Aragon.
C'est la môme qui le fit connaître au public :
Ma môme, elle joue pas les starlettes, elle met pas de lunettes
De soleil
Elle pose pas pour les magazines, elle travaille en usine
A Créteil
S'enchaîne alors différents succès, tels que Aimer à perdre la raison, la Montagne, Nuit et Brouillard, Camarades ou Ma France. Souvent censuré, toujours révolté, Ferrat chantait la fraternité et la condition des travailleurs :
Ma France, celle des enfants de cinq ans travaillant dans les mines,
Celle qui construit de ses mains vos usines,
Celle dont Monsieur Thiers a dit : qu'on la fusille.
Ferrat ne chantait : « pas pour passer le temps » mais par devoir et conviction. Pour lui, lutter contre l'oubli était une nécessité :
Ils étaient vingt et cents, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cents (?)
Hommage à Jean FERRAT
Il y a un mois, Jean Ferrat, poète, s'en est allé.
Jean TENENBAUM, dit Jean FERRAT, s'est éteint à l'âge de 79 ans. Fils d'une famille modeste, Ferrat verra son père déporté à Auschwitz par les nazis. Caché par les partisans, puis élevé par sa mère et ses s?urs, il accumule les petits jobs dans les années cinquante pour aider sa famille. Ferrat se lancer alors progressivement dans la chanson, mettant en musique de nombreux textes du poète communiste, Louis Aragon.
C'est la môme qui le fit connaître au public :
Ma môme, elle joue pas les starlettes, elle met pas de lunettes
De soleil
Elle pose pas pour les magazines, elle travaille en usine
A Créteil
S'enchaîne alors différents succès, tels que Aimer à perdre la raison, la Montagne, Nuit et Brouillard, Camarades ou Ma France. Souvent censuré, toujours révolté, Ferrat chantait la fraternité et la condition des travailleurs :
Ma France, celle des enfants de cinq ans travaillant dans les mines,
Celle qui construit de ses mains vos usines,
Celle dont Monsieur Thiers a dit : qu'on la fusille.
Ferrat ne chantait : « pas pour passer le temps » mais par devoir et conviction. Pour lui, lutter contre l'oubli était une nécessité :
Ils étaient vingt et cents, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cents (?)
Articles récents