L'amélioration et la défense des conditions de vie et de travail des salariées et des salariés sont en premier lieu l'affaire des syndicats. La politique joue cependant un rôle assez important pour justifier que toutes les travailleuses et tous les travailleurs participent aux votations et élections.
Et 2011 est une année électorale très importante, avec à Genève et en Suisse les élections communales et fédérales. Elles ne doivent pas être l'occasion de renforcer la politique ultralibérale de partis de droite, UDC, MCG, PLR et PDC, qui a provoqué la crise, le chômage, l'explosion des hauts salaires, l'augmentation de la pauvreté, de la sous-enchère salariale et la remise en question de toutes les assurances sociales.
L'exemple du récent refus par la droite du Conseil national, UDC en tête, de l'augmentation de la durée des vacances, qui doit compenser un peu l'accroissement du stress qui écrase de plus en plus de salariés, montre bien l'intérêt de renforcer la présence des représentant de gauche, de la population modeste, au niveau politique.
A Genève, s'ajoute depuis peu à l'UDC un autre parti populiste et démagogue de droite, le MCG, qui supplie son modèle de s'allier à lui, dans le seul but d'éliminer les représentants de gauche des exécutifs communaux.
Avec toujours la même recette nauséabonde : la désignation d'un bouc émissaire, aujourd'hui les frontaliers, dans les années 30 les juifs, les italiens dans les années 70, les faux réfugiés dans les années 90. les Roms hier. Ce qui a à leurs yeux le triple avantage de désigner des coupables venus d'ailleurs, de détourner les yeux de la population des véritables responsables de la crise et des difficultés qui la frappent et de monter les travailleurs les uns contre les autres.
Si les conditions de travail se précarisent, si les rythmes et la productivité s'accroissent sans cesse, si l'écart entre les hauts et les bas revenus augmente, si la protection contre les licenciements est insuffisante, si les loyers spéculatifs étranglent les locataires, si la sous-enchère salariale met de plus en plus les salariés en concurrence entre eux, ce n'est la faute que de la politique ultralibérale prônée, défendue, pratiquée par la droite de notre pays, UDC et MCG en particulier.
C'est pourquoi, dans leur propre intérêt, les salariées et les salariés doivent aller voter, et voter pour les partis qui défendent leurs intérêts, à Genève les Verts, le Parti socialiste et Ensemble à gauche.
Jacques Robert, Jean-Pierre Thorel Genève
(courrier des lecteurs paru dans l’Evénement syndical – 30 mars 2011).
Elections des exécutifs communaux Genevois : deux membres du syndicat UNIA prennent la plume
Votez utile le 17 avril prochain !
L'amélioration et la défense des conditions de vie et de travail des salariées et des salariés sont en premier lieu l'affaire des syndicats. La politique joue cependant un rôle assez important pour justifier que toutes les travailleuses et tous les travailleurs participent aux votations et élections.
Et 2011 est une année électorale très importante, avec à Genève et en Suisse les élections communales et fédérales. Elles ne doivent pas être l'occasion de renforcer la politique ultralibérale de partis de droite, UDC, MCG, PLR et PDC, qui a provoqué la crise, le chômage, l'explosion des hauts salaires, l'augmentation de la pauvreté, de la sous-enchère salariale et la remise en question de toutes les assurances sociales.
L'exemple du récent refus par la droite du Conseil national, UDC en tête, de l'augmentation de la durée des vacances, qui doit compenser un peu l'accroissement du stress qui écrase de plus en plus de salariés, montre bien l'intérêt de renforcer la présence des représentant de gauche, de la population modeste, au niveau politique.
A Genève, s'ajoute depuis peu à l'UDC un autre parti populiste et démagogue de droite, le MCG, qui supplie son modèle de s'allier à lui, dans le seul but d'éliminer les représentants de gauche des exécutifs communaux.
Avec toujours la même recette nauséabonde : la désignation d'un bouc émissaire, aujourd'hui les frontaliers, dans les années 30 les juifs, les italiens dans les années 70, les faux réfugiés dans les années 90. les Roms hier. Ce qui a à leurs yeux le triple avantage de désigner des coupables venus d'ailleurs, de détourner les yeux de la population des véritables responsables de la crise et des difficultés qui la frappent et de monter les travailleurs les uns contre les autres.
Si les conditions de travail se précarisent, si les rythmes et la productivité s'accroissent sans cesse, si l'écart entre les hauts et les bas revenus augmente, si la protection contre les licenciements est insuffisante, si les loyers spéculatifs étranglent les locataires, si la sous-enchère salariale met de plus en plus les salariés en concurrence entre eux, ce n'est la faute que de la politique ultralibérale prônée, défendue, pratiquée par la droite de notre pays, UDC et MCG en particulier.
C'est pourquoi, dans leur propre intérêt, les salariées et les salariés doivent aller voter, et voter pour les partis qui défendent leurs intérêts, à Genève les Verts, le Parti socialiste et Ensemble à gauche.
Jacques Robert, Jean-Pierre Thorel Genève
(courrier des lecteurs paru dans l’Evénement syndical – 30 mars 2011).
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