Après Carouge et la Ville de Genève, Vernier signe un contrat avec l’Etat pour deux ans.
La Ville de Vernier et le Canton vont mettre leurs forces en commun pour mieux lutter contre l’insécurité et les incivilités. Le conseiller administratif verniolan Thierry Apothéloz et le conseiller d’Etat Pierre Maudet ont signé ce mardi un contrat local de sécurité.
Après Carouge et la Ville de Genève, c’est le troisième accord de ce genre conclu entre le Département de la sécurité (DS) et une commune. Concrètement, il s’agit de renforcer les actions de proximité et la prévention en développant une plus grande collaboration entre la police municipale et la gendarmerie. Celles-ci effectueront des patrouilles communes, notamment à pied et à vélo. De plus, une cellule tripartite a été mise sur pied. Ses membres – un îlotier du poste de gendarmerie de Blandonnet, un agent de police municipale (APM) de Vernier et un de Meyrin – se rencontrent quotidiennement.
«Mais les solutions ne reposent pas seulement sur les forces de police», souligne Pierre Maudet. D’autres acteurs, tels que les travailleurs sociaux hors murs et les correspondants de nuit font donc également partie du dispositif. «Cela permet d’intervenir en amont et de désamorcer les conflits.»
Ce contrat, valable pour deux ans, porte sur trois principaux volets: la délinquance de rue et la consommation de drogue, la prévention des cambriolages et des incivilités telles que les tags, et enfin, la circulation routière. Vernier, deuxième commune du canton avec plus de 34 000 habitants et un vaste territoire comprenant de grandes cités comme les Avanchets et le Lignon, représente de gros enjeux en termes de sécurité.
Vernier n’a pas attendu ce contrat pour agir, mettant même sur pied des projets pilotes comme celui des correspondants de nuit. «Nous avons développé toute une série d’actions ces dernières années, relève Thierry Apothéloz, en déployant notamment des moyens supplémentaires pour les maisons de quartier, l’intégration et les jeunes.» En outre, le nombre d’APM a presque doublé depuis 2007 (de 11 à 21 agents). «Ces efforts paient, se félicite le magistrat. Selon les statistiques du «Diagnostic local de sécurité» (DLS) 2010, la petite criminalité a baissé. Et en 2012, le nombre de réquisitions à la police cantonale a diminué de 6,5%.»
Cette façon de prendre les choses en main plaît à Pierre Maudet: «Nous soutenons et récompensons les efforts des communes comme Vernier, qui se donnent les moyens d’agir et engagent davantage d’APM.» Le Canton va donc renforcer la présence des gendarmes sur le terrain, mais aussi apporter un soutien financier à la commune, notamment pour étendre le concept des correspondants de nuit.
Le Canton et Vernier mobilisent policiers et travailleurs sociaux
Après Carouge et la Ville de Genève, Vernier signe un contrat avec l’Etat pour deux ans.
La Ville de Vernier et le Canton vont mettre leurs forces en commun pour mieux lutter contre l’insécurité et les incivilités. Le conseiller administratif verniolan Thierry Apothéloz et le conseiller d’Etat Pierre Maudet ont signé ce mardi un contrat local de sécurité.
Après Carouge et la Ville de Genève, c’est le troisième accord de ce genre conclu entre le Département de la sécurité (DS) et une commune. Concrètement, il s’agit de renforcer les actions de proximité et la prévention en développant une plus grande collaboration entre la police municipale et la gendarmerie. Celles-ci effectueront des patrouilles communes, notamment à pied et à vélo. De plus, une cellule tripartite a été mise sur pied. Ses membres – un îlotier du poste de gendarmerie de Blandonnet, un agent de police municipale (APM) de Vernier et un de Meyrin – se rencontrent quotidiennement.
«Mais les solutions ne reposent pas seulement sur les forces de police», souligne Pierre Maudet. D’autres acteurs, tels que les travailleurs sociaux hors murs et les correspondants de nuit font donc également partie du dispositif. «Cela permet d’intervenir en amont et de désamorcer les conflits.»
Ce contrat, valable pour deux ans, porte sur trois principaux volets: la délinquance de rue et la consommation de drogue, la prévention des cambriolages et des incivilités telles que les tags, et enfin, la circulation routière. Vernier, deuxième commune du canton avec plus de 34 000 habitants et un vaste territoire comprenant de grandes cités comme les Avanchets et le Lignon, représente de gros enjeux en termes de sécurité.
Vernier n’a pas attendu ce contrat pour agir, mettant même sur pied des projets pilotes comme celui des correspondants de nuit. «Nous avons développé toute une série d’actions ces dernières années, relève Thierry Apothéloz, en déployant notamment des moyens supplémentaires pour les maisons de quartier, l’intégration et les jeunes.» En outre, le nombre d’APM a presque doublé depuis 2007 (de 11 à 21 agents). «Ces efforts paient, se félicite le magistrat. Selon les statistiques du «Diagnostic local de sécurité» (DLS) 2010, la petite criminalité a baissé. Et en 2012, le nombre de réquisitions à la police cantonale a diminué de 6,5%.»
Cette façon de prendre les choses en main plaît à Pierre Maudet: «Nous soutenons et récompensons les efforts des communes comme Vernier, qui se donnent les moyens d’agir et engagent davantage d’APM.» Le Canton va donc renforcer la présence des gendarmes sur le terrain, mais aussi apporter un soutien financier à la commune, notamment pour étendre le concept des correspondants de nuit.
In : http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/vernier-canton-s-allient-ameliorer-securite/story/11671133
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