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La criminalité baisse à Genève… et surtout à Vernier !

Les chiffres viennent de sortir : alors que, en Suisse, la criminalité en général a augmenté de près de 9%, celle-ci a diminué de 9% à Genève. Et de 11% à Vernier. Est-ce là uniquement le résultat des réformes de la police genevoise initiés par Pierre Maudet ? Bien sûr que non ! Dans le domaine de la sécurité publique, les communes – si elles le souhaitent – ont aussi un rôle à jouer. Et pas des moindres. Alors que, et c’est réjouissant, l’essentiel des efforts cantonaux se focalisent sur la petite criminalité quotidienne dans certains quartiers, qui empoisonnent le quotidien des habitant-e-s, ou bien mettent l’accent sur le brigandage transnational qui s’attaque à Genève, la question de la sécurité publique, au quotidien, est gérée par les communes. Loin de l’hypercentre, les collectivités publiques mettent également en place des projets ambitieux et novateur pour lutter contre le climat d’insécurité.


Une police municipale mobile, attentive et proactive

Les services de police municipale des différentes communes ont pour objectif d’apporter des solutions de proximité et d’assurer une présence rassurante, disponible et efficace aux problèmes de sécurité publique. A Vernier, en l’espace de 5 ans, nous avons plus quasi doublé les effectifs passant ainsi de 11 à 19 agents. A pieds, en patins à roulettes ou en vélo, la Police municipale est présente, tout le temps, dans les quartiers. Hormis les arrestations spectaculaires fréquentes (comme, au mois de septembre 2012, lors d’un braquage de station-service ou comme lorsque des agents sauve un genevois de noyade après avoir sauté du pont Butin), le travail de prévention auprès de la population porte quotidiennement ses fruits. Les chiffres de la police sont explicites : le nombre d’infractions au code pénal diminue de 11 % à Vernier confirmant ainsi la tendance déjà à la baisse constatée au moment du diagnostic local de sécurité 2010 de la police genevoise.

 

Un dispositif complémentaire : les Correspondant-e-s de Nuit

Depuis 2011, Vernier a mis en place un dispositif de « Correspondant-e-s de Nuit ». Il s’agit de médiateur-trice-s sociaux/ales, qui sillonnent à pieds ou à vélo, tous les jours de l’année, de 18h à 2h du matin, les quartiers pilotes (Avanchets et Châtelaine) à la rencontre des habitant-e-s. Disponibles sur un simple appel, ils/elles interviennent pour réguler des conflits, signaler des problèmes à la police ou lutter contre les incivilités. Leur action ne se substitue pas à celle de la police : elle est complémentaire et apporte des réponses rapides, efficaces et coordonnées, sur le terrain. Ce type d’intervention et cette présence, dissuasive, ont, on le sait, un impact certain sur la criminalité.

 

Continuer les efforts, et voir plus loin

Les chiffres de la baisse de la criminalité à Genève sont donc réjouissants. Des efforts restent encore à faire, notamment dans le domaine de la prévention, seul moyen de lutter efficacement sur le long terme contre la criminalité et le climat d’insécurité. C’est l’affaire des collectivités publiques dotées de moyens suffisants pour accomplir leurs tâches régaliennes. J’en appelle donc à une sortie rapide de la crise budgétaire de notre canton. La sécurité publique, on le sait, est une priorité pour nos habitant-e-s. Et nous, les socialistes, avons souvent une longueur d’avance, dans les communes où nous gérons cette problématique. Les chiffres en forte baisse de la criminalité à Vernier le prouvent.

Enfin, si les chiffres sont réjouissants, nous le devons au travail quotidien des agents de terrain, tant de la police municipale que cantonale. Qu’ils et qu’elle en soient remercié-e-s et soutenus.

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