Comment mettre fin à ses jours? En sautant du pont Butin. C'est ce qu'a décidé, lundi, un Genevois d'une vingtaine d'années. Comme bien d'autres avant lui, il a enjambé la barrière de sécurité, effectué une chute de 50 m et fini dans les eaux glacées du Rhône à 6 degrés. Mais lui n'a pas perdu la vie. Et ce, en raison de la vigilance de deux policiers de Vernier. Récit d'un sauvetage.
Il est 13 h 40 lorsqu'un caporal de 34 ans et un appointé de 29 ans empruntent le pont Butin. Ils sont attendus au tribunal, où ils doivent être entendus comme témoins. Les policiers aperçoivent un homme à vélo sur la bande cyclable. Tout se passe très vite. «L'individu s'est arrêté, a jeté un objet derrière son vélo, enjambé la barrière et sauté», raconte Denis*, confirmant une information du site Internet de 20 minutes.
Les policiers n'en reviennent pas. «On s'est regardés pour être sûrs d'avoir vu la même chose. Avec une eau à 6 degrés, on savait qu'on avait très peu de temps pour agir et le sauver.» Denis et son collègue alertent la police cantonale tout en fonçant en direction du stand de tir Saint-Georges. Là, la route est bloquée. Ils doivent courir quelque 200 m pour rejoindre la berge. Un peu plus d'une minute s'écoule.
«Il était très blanc»
Ils aperçoivent l'homme qui a sauté du pont. Ce dernier réussit à sortir de l'eau pour rejoindre un banc de sable. Il se met à crier. Les deux agents sont coincés: ils sont de l'autre côté du Rhône, ils ne peuvent l'approcher. «Nous avons immédiatement signalé à la police cantonale que l'homme était vivant. Puis nous avons compris que le seul moyen de sauver le cycliste était de faire appel à la police de la navigation.»
Denis et son collègue demandent donc à la centrale de la police de faire le nécessaire. «L'homme était très blanc. Certainement en état d'hypothermie. Pour nous, le fait de le voir en vie après une chute de 50 m était un vrai miracle», lâche Denis.
Dix minutes passent avant l'arrivée de la police de la navigation. Le miraculé est alors pris en charge et conduit à l'hôpital. «Il ne souffre d'aucune blessure», affirme Jean-Philippe Brandt, porte-parole de la police cantonale.
Maire de Vernier ? 33 000 habitants ? et patron de la police municipale, Thierry Apothéloz tient à rendre hommage à ses hommes. «Ces deux agents ont tout laissé tomber pour porter secours à cet individu. Je salue leur courage et leur sens des responsabilités.»
Acte de courage et de responsabilité de deux agents de la police municipale de Vernier
Il survit à 50 m de chute
Comment mettre fin à ses jours? En sautant du pont Butin. C'est ce qu'a décidé, lundi, un Genevois d'une vingtaine d'années. Comme bien d'autres avant lui, il a enjambé la barrière de sécurité, effectué une chute de 50 m et fini dans les eaux glacées du Rhône à 6 degrés. Mais lui n'a pas perdu la vie. Et ce, en raison de la vigilance de deux policiers de Vernier. Récit d'un sauvetage.
Il est 13 h 40 lorsqu'un caporal de 34 ans et un appointé de 29 ans empruntent le pont Butin. Ils sont attendus au tribunal, où ils doivent être entendus comme témoins. Les policiers aperçoivent un homme à vélo sur la bande cyclable. Tout se passe très vite. «L'individu s'est arrêté, a jeté un objet derrière son vélo, enjambé la barrière et sauté», raconte Denis*, confirmant une information du site Internet de 20 minutes.
Les policiers n'en reviennent pas. «On s'est regardés pour être sûrs d'avoir vu la même chose. Avec une eau à 6 degrés, on savait qu'on avait très peu de temps pour agir et le sauver.» Denis et son collègue alertent la police cantonale tout en fonçant en direction du stand de tir Saint-Georges. Là, la route est bloquée. Ils doivent courir quelque 200 m pour rejoindre la berge. Un peu plus d'une minute s'écoule.
«Il était très blanc»
Ils aperçoivent l'homme qui a sauté du pont. Ce dernier réussit à sortir de l'eau pour rejoindre un banc de sable. Il se met à crier. Les deux agents sont coincés: ils sont de l'autre côté du Rhône, ils ne peuvent l'approcher. «Nous avons immédiatement signalé à la police cantonale que l'homme était vivant. Puis nous avons compris que le seul moyen de sauver le cycliste était de faire appel à la police de la navigation.»
Denis et son collègue demandent donc à la centrale de la police de faire le nécessaire. «L'homme était très blanc. Certainement en état d'hypothermie. Pour nous, le fait de le voir en vie après une chute de 50 m était un vrai miracle», lâche Denis.
Dix minutes passent avant l'arrivée de la police de la navigation. Le miraculé est alors pris en charge et conduit à l'hôpital. «Il ne souffre d'aucune blessure», affirme Jean-Philippe Brandt, porte-parole de la police cantonale.
Maire de Vernier ? 33 000 habitants ? et patron de la police municipale, Thierry Apothéloz tient à rendre hommage à ses hommes. «Ces deux agents ont tout laissé tomber pour porter secours à cet individu. Je salue leur courage et leur sens des responsabilités.»
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