Madame l’adjointe de Gaillard, chère Collègue,

Monsieur le vice-président d’Annemasse Agglo, Monsieur le Maire de Ville-la-Grand, cher Collègue,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les représentants des établissements scolaires,

Monsieur le secrétaire général adjoint du département de l’instruction publique, de la culture et du sport,

Madame la représentante du service cantonal de la culture,

Monsieur le directeur adjoint en charge de la prévention de l’office de la jeunesse,

Mesdames et Messieurs,

Chères adolescentes et chers adolescents,

 Depuis quelques années, on note une augmentation importante des accidents et des abus liés à la consommation d’alcool par les adolescents. Les chiffres sont effarants : à Genève, 5 comas éthyliques par semaine, des taux d’alcoolémie dépassant les 3 pour mille, des alcooliques de moins de 12 ans, des soirées bottelons qui se multiplient.

Toujours plus, toujours plus jeune, telle semble être la nouvelle façon de boire, pour reprendre le flyer de la manifestation.

La jeunesse est un sujet d’inquiétude pour les adultes  mais la société est devenue particulièrement violente à l’égard de la jeunesse : difficulté de se loger, de trouver un travail, une place d’apprentissage, à avoir des perspectives, des rêves.

Nous sommes entrés dans une période particulière. Le canton de Genève, pour prendre cet exemple, n’a depuis jamais autant créé d’emplois que depuis vingt ans. Paradoxalement, il possède le plus haut taux de chômage de Suisse. Mais plus grave encore. Pour la première fois, les jeunes vivront moins bien que leurs parents. Cela n’était plus arrivé depuis la dernière guerre mondiale !

Alors oui, nous les élus locaux, Etat, acteurs associatifs, culturels, nous les adultes, avons une responsabilité dans le devenir de notre jeunesse et cette première semaine de l’adolescence y contribuera certainement. Que nous soyons de Vernier, d’Onex, de Thônex ou de Gaillard, d’Ambilly ou d’Annemasse, notre espace de vie est l’agglomération et les jeunes l’ont bien compris et ce sont eux qui nous le montrent tous les jours. Le projet d’agglomération franco-valdo-genevois, appelé désormais « Le Grand Genève » doit désormais se préoccuper – et de manière urgente – à prendre en compte la dimension humaine de cette agglomération.

Ce soir, après avoir travaillé plusieurs semaines, des jeunes vont nous sensibiliser à la problématique de la consommation d’alcool par le biais du théâtre. Je veux saluer le travail de la troupe Théâtrochamp, fondée il y a 31 ans à Jussy, tout proche d’ici par Anoucka Chenevard-Sommaruga que je salue chaleureusement.

Théâtrochamp poursuit son but premier : produire un théâtre social, engagé qui donne une voix aux jeunes pour exposer et débattre de leurs questionnements. Depuis sa création, plus de 1’500 enfants ont été formés à l’art et à la discpline de la scène, du théâtre et de l’expression corporelle.

Cet exemple illustre la place fondamentale de la cutlure dans notre société : faire réfléchir, sensibiliser, donner des émotions pour finalement avoir un ature regard sur nous-même et usr le monde qui nous entoure.

Mais la jeunesse n’est pas résumée dans ses difficultés. Je veux souligner l’indispensable confiance que les adultes doivent porter à nos adolescents. Si nous n’y croyons plus, comment eux peuvent-ils y croire encore ? La jeunesse d’aujourd’hui a besoin de rêves, de projets, de cadres, de confiance. La ville de Gaillard leur consacre une semaine pour apporte un autre regard sur ce monde que je considère toujours comme passionnant. C’est une première dans la région et je vous apporte mes félicitations, notamment à Jean-Jacques Rossat, le chef de projet à la politique de la ville.

Merci de votre invitation, bonne semaine à cette première édition de « la semaine de l’adolescence » et bon spectacle !