Madame la Conseillère administrative,

Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux,

Madame la déléguée du SAFASe,

Monsieur le délégué à la jeunesse de laVille de Genève,

Mesdames, Messieurs les membres et, je l’espère, futurs membres de l’association,

Mesdames, Messieurs les invités,

Je te tiens à saluer tout d’abord la présence de nombreux jeunes, preuve s’il en est de leur intérêt à ce que ce lieu vive avec et pour eux. C’est avec honneur et plaisir qu’en ma qualité de vice-Président de la fondation pour l’animation socioculturelle, mais également en tant que voisin, je vous adresse quelques mots de la part de la FASe.

Je dois tout d’abord vous prier d’excuser l’absence de Monsieur Alain-Dominique MAURIS, Président de la FASe, qui est à l’étranger aujourd’hui ainsi que celle de Monsieur Claude DUPANLOUP, secrétaire général, retenu dans une autre commune.

Qu’en entendons-nous aujourd’hui sur la jeunesse ?

Les jeunes sont violeurs, violents, insolents, fainéants puisqu’au chômage ou à l’aide sociale, qu’ils sont les auteurs de l’insécurité dans nos communes.

Cet amalgame et ces étiquettes, je les refuse catégoriquement.

Saviez-vous :

– Que Malgré une excellente conjoncture économique, le nombre de jeunes et de jeunes adultes bénéficiaire de l’assistance publique n’a jamais été aussi élevé, on parle même d’un jeune sur 15 dans les villes ;

– Qu’entre 1985 et 1997, le nombre de jeunes inscrits au chômage a été multiplié par 10 ;

– Qu’il manque à Genève des centaines de places d’apprentissage ;

– Qu’ils sont les premières victimes de violences ;

– Que les jeunes les plus violents sont généralement ceux qui souffrent le plus ;

– Que le diagnostic local de sécurité que la police a établi en 2004 démontre que ce sentiment d’insécurité provient principalement d’un manque de lien social

Le Conseil Fédéral vient de consacrer son séminaire sur la question des jeunes violents, on peut se réjouir que cette problématique soit enfin traitée, encore faut-il savoir comment…

Heureusement, Meyrin n’a pas attendu que nos grands pontes se réunissent pour agir et offrir aux adolescentes et adolescents meyrinois un nouveau lieu d’accueil. Un lieu fédérateur et intégrateur.

Ainsi l’Undertown s’inscrit dans une politique de la jeunesse engagée. De la commune de Meyrin tout d’abord, avec Madame Monique BOGET, Conseillère administrative en charge (notamment) de la jeunesse qui s’est particulièrement impliquée dans ce projet, accompagnée par Madame Mélissa REBETEZ, responsable du service des actions sociales et jeunesse.

Avec la FASe, ensuite, au travers de la charte cantonale en rappelant son objectif prioritaire : la prévention, en soulignant son axe éducatif et son axe associatif et socioculturel.  Mais également avec le personnel administratif et technique et les équipes d’animatrices et d’animateurs que je tiens ici à remercier de leur engagement.

Avec le monde associatif, enfin. Des citoyennes et des citoyens qui s’impliquent dans la vie de leur quartier, de leur commune.

Je me réjouis particulièrement que l’Undertown puisse désormais offrir un lieu de promotion et soutien à des activités culturelles, une association dans laquelle on peut avoir un rôle actif et des responsabilités. Pour celles et ceux qui la vivent, c’est une expérience incroyablement enrichissante, qui mobilise les compétences, le partage, développe la curiosité et l’envie de construire. Le monde associatif a ceci de génial qu’il est ouvert à toutes et à tous, selon son envie, ses disponibilités.

Alors, nous le savons, l’Undertown ne résoudra pas à elle seule les quelques problématiques évoquées au début de mon intervention, mais à n’en point doute l’Undertown sera ce lieu où des jeunes filles et des jeunes garçons pourront devenir des êtres humains solidaires et responsables.