Lorsqu’on est d’origine étrangère et qu’on grandit en Suisse, les liens avec sa culture d’origine sont non seulement nécessaires pour la construction de sa propre identité, mais également un atout pour affronter la vie dans une optique d’ouverture et de compréhension du monde multiculturel dans lequel nous vivons aujourd’hui. En outre, les études montrent – contrairement à une croyance qui était bien ancrée dans les mentalités il y a de cela quelques années – que la maîtrise de plusieurs langues est un facteur qui développe et facilite l’acquisition des connaissances, notamment scolaires. Il y a donc tout intérêt que les enfants issus de la diversité puissent s’immerger quelques heures par semaine dans leur langue et culture d’origine. En ceci, la Ligue des Parents et Enseignants Albanais (LEPA) accomplit au quotidien un travail formidable, qu’il convient ici de saluer comme je l’ai fait lors de leur dernière assemblée générale le 16 octobre dernier.
Contrairement aux autres communautés étrangères massivement présentes sur le territoire helvétique depuis longtemps (Italiens, Espagnols, Portugais, etc.), la communauté albanaise ne peut pas encore compter sur des consulats et ambassades qui ont les moyens d’assurer efficacement cette importante transmission culturelle. L’Albanie est un pays pauvre comme la Macédoine ou le Monténégro et le Kosovo est un pays en construction.
Pour lutter contre les risques d’acculturation inhérents à l’immigration, une poignée de parents albanais se sont regroupés il y a quelques années pour offrir aux enfants de leur communauté les moyens d’apprendre leur langue, leur culture, et de valoriser leurs origines. Leur travail et leur détermination à proposer cette prestation à leur communauté est à saluer. Obligée de courir après les subventions publiques et privées, la LEPA se démène au quotidien pour faire vivre, malgré l’exil, la culture et la langue albanaise auprès des enfants de l’immigration. C’est un combat de tous les jours, porté par l’énergie formidables de quelques parents motivés.
Je ne peux que saluer ici leur engagement et leur détermination.
L’exemple de la LEPA, l’indispensable apprentissage de la langue et culture d’origine
Lorsqu’on est d’origine étrangère et qu’on grandit en Suisse, les liens avec sa culture d’origine sont non seulement nécessaires pour la construction de sa propre identité, mais également un atout pour affronter la vie dans une optique d’ouverture et de compréhension du monde multiculturel dans lequel nous vivons aujourd’hui. En outre, les études montrent – contrairement à une croyance qui était bien ancrée dans les mentalités il y a de cela quelques années – que la maîtrise de plusieurs langues est un facteur qui développe et facilite l’acquisition des connaissances, notamment scolaires. Il y a donc tout intérêt que les enfants issus de la diversité puissent s’immerger quelques heures par semaine dans leur langue et culture d’origine. En ceci, la Ligue des Parents et Enseignants Albanais (LEPA) accomplit au quotidien un travail formidable, qu’il convient ici de saluer comme je l’ai fait lors de leur dernière assemblée générale le 16 octobre dernier.
Contrairement aux autres communautés étrangères massivement présentes sur le territoire helvétique depuis longtemps (Italiens, Espagnols, Portugais, etc.), la communauté albanaise ne peut pas encore compter sur des consulats et ambassades qui ont les moyens d’assurer efficacement cette importante transmission culturelle. L’Albanie est un pays pauvre comme la Macédoine ou le Monténégro et le Kosovo est un pays en construction.
Pour lutter contre les risques d’acculturation inhérents à l’immigration, une poignée de parents albanais se sont regroupés il y a quelques années pour offrir aux enfants de leur communauté les moyens d’apprendre leur langue, leur culture, et de valoriser leurs origines. Leur travail et leur détermination à proposer cette prestation à leur communauté est à saluer. Obligée de courir après les subventions publiques et privées, la LEPA se démène au quotidien pour faire vivre, malgré l’exil, la culture et la langue albanaise auprès des enfants de l’immigration. C’est un combat de tous les jours, porté par l’énergie formidables de quelques parents motivés.
Je ne peux que saluer ici leur engagement et leur détermination.
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