Des magistrats de Vernier, Carouge et Meyrin ont exprimé jeudi matin leur soutien à l'introduction à l'école le mercredi matin. Selon eux, cette augmentation horaire est nécessaire, notamment pour les élèves en difficulté.
L'Alternative a réaffirmé son soutien ce matin à l'introduction de l'école le mercredi matin au primaire, par le biais de magistrats des communes les plus précarisées du canton dont: Jeannine de Haller, conseillère administrative à carouge, Pierre-Alain Tschudi, magistrat à Meyrin, et Thierry Apothéloz, maire de Vernier. Pour ce dernier, «l'école favorise l'égalité des chances et joue un rôle dans la cohésion sociale. Une demi-journée en plus permettra de donner plus encore plus de temps à l'apprentissage et permettra une intégration plus forte des élèves en difficulté.» Sans heures supplémentaires, l'introduction de l'anglais et des nouvelles exigences du Plan d'étude romand accentuera encore les difficultés scolaires de certains élèves.
Le maire verniolan précise également que beaucoup d'enfants de communes précarisées (soit des communes où le salaire médian est bas, le chômage élevé et les bénéficiaires de subsides nombreux) n'ont pas accès aux activités extrascolaires durant la semaine et le mercredi matin. Beaucoup de parents travaillent et les enfants se retrouvent seuls à la maison.
Des magistrats verts et socialistes de communes précarisées soutiennent le mercredi matin
Des magistrats de Vernier, Carouge et Meyrin ont exprimé jeudi matin leur soutien à l'introduction à l'école le mercredi matin. Selon eux, cette augmentation horaire est nécessaire, notamment pour les élèves en difficulté.
L'Alternative a réaffirmé son soutien ce matin à l'introduction de l'école le mercredi matin au primaire, par le biais de magistrats des communes les plus précarisées du canton dont: Jeannine de Haller, conseillère administrative à carouge, Pierre-Alain Tschudi, magistrat à Meyrin, et Thierry Apothéloz, maire de Vernier. Pour ce dernier, «l'école favorise l'égalité des chances et joue un rôle dans la cohésion sociale. Une demi-journée en plus permettra de donner plus encore plus de temps à l'apprentissage et permettra une intégration plus forte des élèves en difficulté.» Sans heures supplémentaires, l'introduction de l'anglais et des nouvelles exigences du Plan d'étude romand accentuera encore les difficultés scolaires de certains élèves.
Le maire verniolan précise également que beaucoup d'enfants de communes précarisées (soit des communes où le salaire médian est bas, le chômage élevé et les bénéficiaires de subsides nombreux) n'ont pas accès aux activités extrascolaires durant la semaine et le mercredi matin. Beaucoup de parents travaillent et les enfants se retrouvent seuls à la maison.
Aurélie Toninato
Tribune de Genève – 23 février 2012
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