Dans un contexte législatif libéral dans lequel seuls 40% des salarié-e-s ont leur salaire protégé par une convention collective de travail et dans lequel la mise en concurrence entre les mains d’?uvre de part et d’autre de la frontière est de plus en plus sévère, il est vital pour la protection du marché de l’emploi et des salarié-e-s de créer un salaire minimum.
Protéger le marché de l’emploi et les salarié-e-s
Les principaux bénéficiaires de la mesure sont celles et ceux que l’on appelle les “working poor”. Ils-Elles vivent principalement dans les grandes zones urbaines de l’agglomération franco-valdo-genevoise, et occupent souvent des emplois précaires (contrat à durée déterminée; mandat sur appel; emploi sans protection d’une convention collective; travail temporaire). Afin de les protéger, il est nécessaire de fixer un plancher à la mise en concurrence qui existe entre les salarié-e-s vivant de part et d’autre de la frontière.
Les premiers bénéficiaires: les working poor
Les services sociaux communaux connaissent fort bien ces concitoyen-ne-s en venant régulièrement à leur aide pour compléter des fins de mois difficiles, soit pour faire face à une difficulté impromptue, comme un frigidaire qui lâche, soit en mettant à leur disposition une épicerie solidaire, comme c’est le cas à Vernier.
Comme l’explique le Maire de Vernier, Thierry Apothéloz: “Je ne me réjouis pas du succès de l’épicerie solidaire que mes services ont mise sur pied. En effet, il est inacceptable que dans notre canton, qui a un des plus forts taux de croissance de Suisse et qui reste un des pays les plus riches du monde, des personnes rencontrent de réelles difficultés pour pouvoir se nourrir décemment, elles et leurs familles. Les 47% des 2’945 situations aidées (correspondant à près de 9’000 personnes) par les services sociaux de Vernier entre 2000 et 2011 sont salariées. L’écart de richesses dans notre canton est intolérable.”
Un instrument pour les PME: Eviter les distorsions de concurrence
Les petits entrepreneurs sont les plus touchés par la guerre des prix. Un salaire minimum sera une contrainte commune à tous les entreprises, garantissant de plus grandes opportunités aux petites entreprises d’accéder à des marchés dans lequel le moins-disant garde son avantage concurrentiel. Dans un contexte de libre-échange et de mise en concurrence des entreprises de part et d’autre de la frontière, un instrument tel que le salaire minimum est beaucoup plus simple et efficace à mettre en ?uvre pour les entreprises et les clients que les conventions collectives.
Pour information:
René Longet, Président
Alessandro Pelizzari, Président de la Communauté genevoise de l’action syndicale
Thierry Apothéloz, Maire de Vernier
Roger Deneys, Député socialiste et président des entrepreneurs et indépendants progressistes
Le salaire minimum: une mesure d’accompagnement nécessaire à la libre circulation des personnes!
Dans un contexte législatif libéral dans lequel seuls 40% des salarié-e-s ont leur salaire protégé par une convention collective de travail et dans lequel la mise en concurrence entre les mains d’?uvre de part et d’autre de la frontière est de plus en plus sévère, il est vital pour la protection du marché de l’emploi et des salarié-e-s de créer un salaire minimum.
Protéger le marché de l’emploi et les salarié-e-s
Les principaux bénéficiaires de la mesure sont celles et ceux que l’on appelle les “working poor”. Ils-Elles vivent principalement dans les grandes zones urbaines de l’agglomération franco-valdo-genevoise, et occupent souvent des emplois précaires (contrat à durée déterminée; mandat sur appel; emploi sans protection d’une convention collective; travail temporaire). Afin de les protéger, il est nécessaire de fixer un plancher à la mise en concurrence qui existe entre les salarié-e-s vivant de part et d’autre de la frontière.
Les premiers bénéficiaires: les working poor
Les services sociaux communaux connaissent fort bien ces concitoyen-ne-s en venant régulièrement à leur aide pour compléter des fins de mois difficiles, soit pour faire face à une difficulté impromptue, comme un frigidaire qui lâche, soit en mettant à leur disposition une épicerie solidaire, comme c’est le cas à Vernier.
Comme l’explique le Maire de Vernier, Thierry Apothéloz: “Je ne me réjouis pas du succès de l’épicerie solidaire que mes services ont mise sur pied. En effet, il est inacceptable que dans notre canton, qui a un des plus forts taux de croissance de Suisse et qui reste un des pays les plus riches du monde, des personnes rencontrent de réelles difficultés pour pouvoir se nourrir décemment, elles et leurs familles. Les 47% des 2’945 situations aidées (correspondant à près de 9’000 personnes) par les services sociaux de Vernier entre 2000 et 2011 sont salariées. L’écart de richesses dans notre canton est intolérable.”
Un instrument pour les PME: Eviter les distorsions de concurrence
Les petits entrepreneurs sont les plus touchés par la guerre des prix. Un salaire minimum sera une contrainte commune à tous les entreprises, garantissant de plus grandes opportunités aux petites entreprises d’accéder à des marchés dans lequel le moins-disant garde son avantage concurrentiel. Dans un contexte de libre-échange et de mise en concurrence des entreprises de part et d’autre de la frontière, un instrument tel que le salaire minimum est beaucoup plus simple et efficace à mettre en ?uvre pour les entreprises et les clients que les conventions collectives.
Pour information:
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