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Thierry Apothéloz: « Je veux faire de Genève un exemple de cohésion sociale »

Lettre de candidature au Conseil d’Etat de Thierry Apothéloz auprès de la section PS de Vernier.
Photo par © Carlos Serra

Depuis maintenant près de quatorze ans au sein du Conseil administratif de Vernier, je mets toute mon énergie au service des habitantes et des habitants de notre ville.

Durant ce temps, j’ai vu Vernier se transformer. Radicalement.

J’ai vu émerger de nouvelles précarités. Chez les plus fragiles, notamment les femmes, les personnes d’origine étrangère, les familles monoparentales. Chez toutes celles et tous ceux qui sont les moins armé-e-s pour faire face avec sérénité à un quotidien devenu de plus en plus difficile.

J’ai vu émerger de nouvelles formes d’isolement. Chez les jeunes en rupture, chez les personnes sans emploi qui se retrouvent à l’aide sociale, et surtout chez les seniors, de plus en plus nombreux à avoir besoin d’aide, de soutien et de présence des pouvoirs publics.

J’ai vu émerger de nouveaux discours politiques, basés sur le rejet, l’intolérance et l’exclusion. Avec trop de succès, auprès de celles et ceux qui souffrent au quotidien, et qui prêtent l’oreille aux tenants du rejet et du repli sur soi. Ceux qui font de fausses promesses et tiennent des propos incendiaires à l’encontre de celles et ceux qui ne partagent pas leur point de vue.

Loin de me décourager, ces intolérables constats ont sur moi un effet moteur: ils redoublent ma motivation et mon énergie. Je refuse de les considérer comme des faits accomplis sans que nous puissions les renverser, à tout le moins d’y apporter des réponses concrètes.

A Vernier, ensemble, nous nous sommes appliqués à innover dans tous les domaines qui sont nécessaires à la qualité de vie. Pour les jeunes, pour la petite enfance, pour les seniors, pour l’emploi et surtout pour les plus vulnérables d’entre nous.

Renforcé par mon expérience de Président de l’Association des communes genevoises, les prochaines élections cantonales m’offrent la possibilité de mettre au profit de notre canton la richesse de notre parcours socialiste au niveau communal. Bien entendu, les dossiers ne sont pas les mêmes, j’en suis conscient. Mais la manière dont je fais de la politique demeurera : porter au loin le regard avec l’ambition d’avoir une idée d’avance, savoir s’entourer, écouter, être attentif aux autres pour construire ensemble des solutions originales, pour penser et agir autrement.

Ces valeurs résolument socialistes, je les ai défendues avec passion à Vernier, je souhaite aujourd’hui les mettre au service de notre Canton en me présentant au Conseil d’Etat pour les prochaines élections cantonales de 2018.

Mon programme sera celui de notre parti. Mais mon engagement personnel sera toujours celui de me battre en priorité pour les plus vulnérables et les plus fragiles d’entre nous : les nouveaux précaires, celles et ceux qui voient leurs conditions de vie se fragiliser chaque jour et qui quittent la classe moyenne pour la précarité. Les exclu-e-s, celles et ceux qui vivent dans des quartiers où l’égalité des chances n’est pas encore l’égalité des opportunités. Les fragilisé-e-s du marché du travail, celles et ceux qui vivent dans des situations professionnelles difficiles, pour lesquel-le-s les reconversions sont trop difficiles. Les seniors et aîné-e-s, qui constituent le prochain grand enjeu sociétal, en termes d’action sociale, de santé, d’aménagement ou de mobilité. Les familles, qui sont les plus susceptibles de connaître la précarité. Les jeunes, qui sont une ressource, et qui souffrent de ne pas avoir la possibilité de se réaliser pleinement.

Je ne suis pas un philosophe, ni un idéologue, et encore moins un idéaliste. Ce sont par des actions concrètes, innovantes, rassurantes et dynamiques que nous pourrons retrouver la confiance des citoyennes et des citoyens, en particulier ceux des quartiers populaires. Il est temps de donner à ceux-ci – qui représentent la majorité de la population genevoise – la voix qui doit être la leur au sein de notre gouvernement cantonal.

Je suis un enfant de ces quartiers, dans lesquels j’ai toujours vécu. D’abord aux Avanchets, puis au Lignon. Et c’est leur voix – la nôtre – que je veux porter au Conseil d’Etat.

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