Les 64 portraits d’habitants seront affichés jusqu’à fin septembre dans différents endroits sur la commune
«Merci!» C’est le nom de l’exposition itinérante de photos inaugurée il y a deux semaines à Vernier pour les dix ans des contrats de quartiers. Durant cinq mois, 64 portraits d’habitants en noir et blanc seront affichés ponctuellement dans différents lieux de la Municipalité. «Nous voulons mettre en valeur les Verniolans qui ont porté des projets», souligne le maire, Thierry Apothéloz. Jusqu’au 31 mai, l’exposition fait une première halte à Châtelaine, devant la Bibliothèque municipale.
Avec un mandat donné aux habitants d’Aïre-Le Lignon en 2005, Vernier a été la première commune genevoise à instaurer des contrats de quartiers. «L’objectif était de mettre en place un projet participatif qui donne la possibilité aux Verniolans d’agir dans leur quartier», explique Thierry Apothéloz, à l’origine de l’idée. Aujourd’hui, quatre autres secteurs de la commune bénéficient d’un tel contrat: les Avanchets, Châtelaine-Balexert, Vernier-Village et dernièrement Libellules-Gordon-Bennett. Plusieurs municipalités du canton, dont la Ville de Genève, Carouge, Onex et Lancy, ont également adopté ce système qui a fait ses preuves.
A quelques nuances près, le fonctionnement est le même dans toutes les communes: les habitants d’un quartier reçoivent une enveloppe budgétaire de plusieurs milliers de francs par an, puis les personnes intéressées s’organisent en groupes de travail pour proposer divers projets. Un comité de pilotage composé d’élus, d’habitants, de commerçants et de représentants d’associations valident ensuite la proposition.
A Vernier, chaque contrat de quartier bénéficie d’un crédit de 50 000 francs par année. En une décennie, ce n’est pas moins de 230 actions qui ont vu le jour grâce à cet argent et à l’implication des habitants. On retiendra notamment l’installation d’une patinoire synthétique au Lignon, l’aménagement de bancs, l’installation d’une main courante sur un chemin en pente ou encore la retransmission de matches de football sur écran géant.
Quel bilan tire la Commune de Vernier dix ans après l’introduction de cet outil de démocratie participative? «Nous constatons un renforcement des liens entre les habitants et l’Administration», répond le maire. Qui assure par ailleurs ne pas avoir observé d’essoufflement du système au fil des ans. «Au contraire», relève-t-il. Il souligne néanmoins l’importance de «mieux faire connaître» les contrats de quartier pour inciter de nouveaux habitants à soumettre d’autres projets.
Les Verniolans passent au noir et blanc pour les 10 ans des contrats de quartier
Source: Tribune de Genève / Céline Garcin
Les 64 portraits d’habitants seront affichés jusqu’à fin septembre dans différents endroits sur la commune
«Merci!» C’est le nom de l’exposition itinérante de photos inaugurée il y a deux semaines à Vernier pour les dix ans des contrats de quartiers. Durant cinq mois, 64 portraits d’habitants en noir et blanc seront affichés ponctuellement dans différents lieux de la Municipalité. «Nous voulons mettre en valeur les Verniolans qui ont porté des projets», souligne le maire, Thierry Apothéloz. Jusqu’au 31 mai, l’exposition fait une première halte à Châtelaine, devant la Bibliothèque municipale.
Avec un mandat donné aux habitants d’Aïre-Le Lignon en 2005, Vernier a été la première commune genevoise à instaurer des contrats de quartiers. «L’objectif était de mettre en place un projet participatif qui donne la possibilité aux Verniolans d’agir dans leur quartier», explique Thierry Apothéloz, à l’origine de l’idée. Aujourd’hui, quatre autres secteurs de la commune bénéficient d’un tel contrat: les Avanchets, Châtelaine-Balexert, Vernier-Village et dernièrement Libellules-Gordon-Bennett. Plusieurs municipalités du canton, dont la Ville de Genève, Carouge, Onex et Lancy, ont également adopté ce système qui a fait ses preuves.
A quelques nuances près, le fonctionnement est le même dans toutes les communes: les habitants d’un quartier reçoivent une enveloppe budgétaire de plusieurs milliers de francs par an, puis les personnes intéressées s’organisent en groupes de travail pour proposer divers projets. Un comité de pilotage composé d’élus, d’habitants, de commerçants et de représentants d’associations valident ensuite la proposition.
A Vernier, chaque contrat de quartier bénéficie d’un crédit de 50 000 francs par année. En une décennie, ce n’est pas moins de 230 actions qui ont vu le jour grâce à cet argent et à l’implication des habitants. On retiendra notamment l’installation d’une patinoire synthétique au Lignon, l’aménagement de bancs, l’installation d’une main courante sur un chemin en pente ou encore la retransmission de matches de football sur écran géant.
Quel bilan tire la Commune de Vernier dix ans après l’introduction de cet outil de démocratie participative? «Nous constatons un renforcement des liens entre les habitants et l’Administration», répond le maire. Qui assure par ailleurs ne pas avoir observé d’essoufflement du système au fil des ans. «Au contraire», relève-t-il. Il souligne néanmoins l’importance de «mieux faire connaître» les contrats de quartier pour inciter de nouveaux habitants à soumettre d’autres projets.
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